Ces livres qui… #1

Vous vous souvenez, pour mon article concernant la nouvelle année, je vous avais parlé de mon intention d’instaurer un nouveau rendez-vous en 2016, Ces livres qui… Eh bien, le voici, le voila !

Pour ce premier rendez-vous, j’ai décidé de vous présenter ces livres qui m’ont marquée. Ce sont des livres que je n’ai jamais présenté sur le blog les ayant lu avant son ouverture. Parmi cette sélection se trouvent deux témoignages et un  roman de fiction. Je vous préviens de suite, les sujets ne sont pas des plus gaies : seconde guerre mondiale pour deux d’entre eux et séquestration pour l’autre, on ne peut guère faire plus déprimant. Promis, pour la prochaine sélection, j’essayerais de faire plus joyeux.

 

 

 Si c’est un homme est un livre autobiographique de Primo Levi qui relate son expérience en tant que survivant des camps de concentration. Je vous préviens de suite, comme vous pouvez vous en doutez, ce livre est très dur à lire. Je me souviens avoir dû faire plusieurs pauses durant ma lecture afin de pouvoir digérer ce que j’étais en train de lire. Ici, pas de place pour la fiction, ce sont bien les faits réels, tels qu’ils se sont déroulés qui nous sont narrés de manière assez crue. Même si le sujet n’est pas joyeux, il est pour moi important de lire ce livre pour ne pas que ces événements tombent dans l’oubli et perpétuer la mémoire de tout ceux qui ont perdu la vie pendant cette période noire. Je ne peux pas dire que j’ai aimé ce livre, mais c’est un récit qui, incontestablement,  laisse une marque indélébile dans la mémoire de tous ceux qui le lisent. Même après plusieurs années, certaines descriptions sont malheureusement restées gravées…

….

Natascha Kampusch, une jeune autrichienne de 10 ans se fait enlever sur le chemin de l’école. Très vite, tous les moyens sont déployés pour retrouver la fillette mais aucune trace de cette dernière. 3096 jours plus tard, soit 8 ans, elle réapparaît. Là encore c’est un sujet très fort et très dur qui m’avait bouleversée sur plusieurs points. Premièrement sur la vie que mène la jeune Natascha durant ces 8 ans, recluse dans un sous-sol. J’ai admiré la force mentale de cette petite fille qui résiste malgré la difficulté de la situation dans laquelle elle se trouve et qui arrive parfois à trouver des circonstances atténuantes à son ravisseur.  C’est une autobiographie très émouvante et très effrayante à la fois qui donne des frissons et fait couler des larmes. Ce livre apporte une grande réflexion sur le sujet de la séquestration et notamment sur le syndrome de Stockholm.

…..

Elle s’appelait Sarah fait partie de mes grands coups de cœur littéraires de tous les temps. Plus facile à lire que les deux autres par son aspect fictionnel, le sujet abordé n’en reste pas moins extrêmement poignant et émouvant. 16 juillet 1942 : Sarah jeune fillette juive d’une dizaine d’années décide de cacher son petit frère dans un placard lorsqu’elle se fait arrêter par la police française avec ses parents. Parallèlement, nous suivons Julia, journaliste américaine menant des recherches sur la rafle du Vél d’Hiv. J’ai beaucoup aimé ces aller-retour passé/présent qui donnent beaucoup de dynamisme à l’histoire. Je me souviens avoir lu ce livre d’une traite tant il m’avait captivé et tant j’étais inquiète pour la petite Sarah. Je me souviens du dénouement comme si je l’avais lu hier, une fin qui a marqué ma mémoire à vie. J’ai également regardé l’adaptation cinématographique mais j’ai beaucoup moins aimé, le film a fait perdre du réalisme à cette histoire.

J’espère que ce nouveau rendez-vous vous aura plu. Surtout, n’hésitez pas à me suggérer des idées, j’ai d’ailleurs mis en place un formulaire pour que vous puissiez voter pour la prochaine édition si le cœur vous en dit.