L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón

Contemporain, Mystère

l'ombre du vent

Dans la Barcelone de l’après-guerre civile,  » ville des prodiges  » marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y  » adopter  » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets  » enterrés dans l’âme de la ville  » : L’Ombre du vent.

Très beau roman où la peur imprègne les rues de Barcelone. Doté d’une intrigue originale et accompagné d’une plume magnifiquement travaillée, L’Ombre du vent vous fera frissonner. 

MON AVIS

Avec L’Ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón nous entraîne dans les rues sinueuses de Barcelone. Une agréable ballade des années 40 aux années 70 pour percer le mystère de Julián Carax : auteur peu connu de L’Ombre du vent et de bien d’autres romans. Lorsque Daniel trouve son livre au Cimetière des Livres Oubliés, une fascinante attraction s’exerce entre lui et ce dernier ; de quoi attiser sa curiosité et le pousser à en apprendre un peu plus sur son mystérieux auteur.

Même si les premières pages accrochent très vite le lecteur, j’ai trouvé que l’intrigue traînait un peu trop en longueur dans la première moitié du roman. Le début est prometteur et doté d’une intrigue originale, mais malheureusement la suite nous apporte trop peu d’indices. Il est évidemment important que l’auteur pose le contexte, nous familiarise avec les personnages mais une plongée plus intense dans l »intrigue aurait été la bienvenue. A côté de ce petit bémol, les descriptions sont sublimes et effrayantes. Déambuler dans les rues sinueuses et sombres de Barcelone accompagné de Daniel Sempere ajoute une pincée de frissons pile poil bien dosée à ce roman.

Heureusement pour moi, j’ai été absolument captivée par la seconde moitié du récit. L’intrigue prend de la vitesse, les questions se bousculent dans nos têtes et le dénouement nous fait frissonner. De plus, je me suis beaucoup plus attachée aux personnages, notamment à Daniel lors de cette dernière partie.

Malgré quelques longueurs (qui s’atténuent au fil des pages), ce roman, sous ses airs un peu fantastiques, a le mérite d’être original avec une intrigue qui tient la route. Une agréable lecture  !

6 réflexions sur “L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón

    1. Voilà il est lu, ma chronique devrait arriver dans la semaine. Mais globalement je suis mitigée, je m’attendais à mieux. On tourne en rond avec cette « enquête » de julian carax… Et même si c’est bien écrit et que ça se lit vite, je n’ai pas été touchée, je n’ai pas eu peur, je n’ai pas ressenti quoi que ce soit avec ce livre…

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      1. Je te comprends pour les longueurs, j’ai ai aussi trouvé que l’enquête traînait un peu, par contre j’ai adoré les descriptions qui transcrivent une atmosphère si particulière à Zafon!

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