Pachinko ~ Min Jin Lee

Historique

C’est l’histoire de…

đź“š Yeongdo, CorĂ©e, dĂ©but des annĂ©es 30. Sunja travaille avec sa mère dans la petite pension familiale. Encore jeune, elle se laisse sĂ©duire par un riche Ă©tranger. Cette rencontre, et les consĂ©quences qui en dĂ©couleront, marquera le dĂ©but d’un exil de plusieurs dĂ©cennies pour la famille de Sunja.

Mon avis

Pachinko est un roman que j’avais hâte de lire. Pourtant peu tournĂ©e vers la littĂ©rature asiatique, je l’avais rĂ©pĂ©rĂ© dès sa sortie en janvier 2021 suite aux excellents retours que j’en avais lus.

L’entrĂ©e dans ce roman se fait tout naturellement. Le contexte est adroitement posĂ© et les descriptions, riches sans ĂŞtre indigestes, procurent un dĂ©paysement immĂ©diat. La CorĂ©e des annĂ©es 30 se dessine sous nos yeux et l’immersion est totale.

Le roman se divise en trois livres, chacun s’intĂ©ressant Ă  une nouvelle gĂ©nĂ©ration. Dans le premier livre, c’est Sunja qui en est la protagoniste et comme vous l’aurez compris, j’ai adorĂ© cette première partie qui plonge le lecteur dans la culture corĂ©enne. Ce fut une immersion incroyable et pronfondĂ©ment enrichissante sur les traditions du Pays du matin calme.

Mais, car il y a un « mais », et c’est lĂ  que le bât blesse, mon voyage a perdu en saveur Ă  partir du deuxième livre. L’autrice a mis un sacrĂ© coup d’accèlĂ©rateur : les gĂ©nĂ©rations se succèdent et les actions s’enchaĂ®nent, parfois un peu trop vite Ă  mon goĂ»t. Trop prĂ©cipitemment pour que je m’ancre dans le rĂ©cit.

J’ai pris du plaisir Ă  dĂ©couvrir cette histoire, bien sĂ»r, mais ce qui dĂ©butait comme une excellente lecture ne prit le chemin attendu. Cela reste toute de mĂŞme une bonne lecture de laquelle je retire de nombreux enseignements.

Une réflexion sur “Pachinko ~ Min Jin Lee

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