C’est l’histoire de…
đź“š Après le dĂ©cès de sa Nona adorĂ©e, Taline est dĂ©vastĂ©e. Comment continuer Ă vivre sans celle qui lui a tout appris ? Mais Nona n’a pas dit son dernier mot et « lĂ oĂą s’Ă©panouit le jasmin se trouve la première clĂ© » Première clĂ© qui permettra Ă Taline de dĂ©couvrir un pan inavouĂ© de son histoire familiale : le gĂ©nocide armĂ©nien.
Mon avis
Alors qu’il y a quelques mois, je n’avais jamais lu de roman sur le gĂ©nocide armĂ©nien, Le parfum de l’exil est le deuxième (le premier Ă©tait L’oiseau bleu d’Erzeroum, nettement plus dur) que je lis sur cette thĂ©matique. Un sujet bouleversant, tragique et encore trop peu abordĂ© Ă mon goĂ»t.
Cette histoire c’est celle que nous conte Louise. Oh Louise, comme je l’ai aimĂ©e, comme elle m’a Ă©mue et fait frissonner Ă travers son pĂ©riple. Son rĂ©cit est d’une rugositĂ© Ă vous en arracher le coeur. Par ses mots, qu’elle manie avec une aisance inĂ©galĂ©e, elle nous enchante, nous captive mais nous Ă©corche aussi. Ses mots ont pansĂ© mon coeur, mĂŞme si les cicatrices, elles, restent bien prĂ©sentes.
Que ce soit la partie prĂ©sent ou passĂ©, j’ai tout aimĂ© de cette histoire. J’adorais retrouver Taline tout comme je me languissais d’en connaĂ®tre plus sur la vie de Louise.
Ce roman est un voyage. Une Ă©popĂ©e Ă la fois temporelle et sensorielle. Grâce Ă la plume d’Ondine Khayat, les sens sont en Ă©veil, ils s’Ă©panouissent dans ce subtil mĂ©lange d’odeurs que nous dĂ©crit l’autrice. TantĂ´t douces, parfois âcres, de chaque moment Ă©mane une fragance. Des senteurs enivrantes qui me resteront en tĂŞte.