Nous les menteurs de E. Lockhart

Contemporain, Jeunesse, Thriller

Une famille belle et distinguée. L’été. Une île privée. Le grand amour. Une ado brisée.

Quatre adolescents à l’amitié indéfectible, les Menteurs.

Un accident. Un secret. La vérité.

Une roman, qui sous ses airs de lecture estivale n’en n’est pas une. Plongez au cœur des secrets de la famille Sinclair, qui vous fera passer un bon moment et découvrez la vérité.

MON AVIS

Aux vues d’une quatrième de couverture si peu détaillée mais pourtant terriblement accrocheuse, on se demande bien ce que peut nous réserver ce roman.

4 COUSINS, 1 SECRET

Nous les menteurs est un roman jeunesse où l’écriture fluide nous mène à la fin sans s’en rendre compte. Il met en scène quatre personnage principaux Gat, Johny, Mirren et Cadence . On découvre dans un premier temps la famille Sinclair, une famille que j’ai très peu apprécié, bourrée de manières et un peu trop égoïste sur les bords. Les menteurs, comme ils se surnomment sont quatre cousins, excepté Gat qui ne fait pas partie de la famille mais qui a pris l’habitude de venir chaque année à ce rendez-vous annuel. Très vite on distingue des liens très forts qui unissent les personnages ; des liens indéfectibles. Cette première partie n’est pas forcément palpitante mais est nécessaire à la mise en place de la trame de l’histoire.

1 ACCIDENT

Et puis c’est le drame, Cadence a un accident et ne se rappelle absolument de rien. C’est en jouant sur l’amnésie de la jeune fille que l’auteur va tenir en haleine ses lecteurs. J’avoue avoir été très intriguée sur le pourquoi du comment de cet accident et c’est pour cela que j’ai continué de lire sans relâche. Cependant,  dans cette seconde moitié quelques longueurs se font ressentir, j’ai eu cette impression de faire marche arrière. Heureusement ma curiosité l’a emporté sur cette phase d’ennui passagère.

DES PROTAGONISTES TROP DÉTACHÉS DE LA RÉALITÉ

Cet ennui a peut-être également été provoqué par un manque d’intérêt porté aux personnages. Ces adolescents se révèlent assez plats et ne sont que très peu développé au fil du roman. Bien sûr, on comprend bien que chaque été lorsqu’ils se retrouvent sur cette île, ils sont dans leur bulle et la vraie vie se met entre parenthèse le temps de leur séjour. Mais quand même, comment est-ce possible de faire abstraction à ce point de sa propre vie ? Ils auraient mérité d’être un peu plus développés, mais peut-être au risque de trop en dévoiler aux lecteurs…

UNE FIN INATTENDUE

Bref, on arrive à la fin. Cette fameuse fin qui a bouleversé et ému ses lecteurs parfois aux larmes et dont j’avais lu d’élogieuses critiques sur la blogosphère. Ça serait mentir de vous dire que je n’ai pas été surprise par celle-ci. Non, je ne l’avais pas vu venir mais elle ne m’a pas pour autant bouleversé et, sans vouloir me faire taper sur les doigts, je l’ai trouvé un peu facile tirant sur les cordes de l’émotion.

Nous les menteurs n’en reste pas moins une lecture très agréable si l’on fait abstraction de ces petits bémols qui sont venus polluer ma lecture. Il a eu le mérite de me tenir en haleine pendant ses 300 pages avec une fin qui tient ses promesses puisqu’elle est inattendue, mais qui n’a pas su provoqué une foule d’émotions en moi. J’ai déjà connu un fin de ce genre auparavant et je suppose que l’effet de surprise n’était plus, ceci explique peut-être cela…

3 coeurs

4 réflexions sur “Nous les menteurs de E. Lockhart

    1. C’est jeunesse, mais c’est le genre de jeunesse qui passe pas trop mal dans mon cas, même si je suis pas une adepte du genre. Moi, au contraire j’avais lu pas mal de bons avis et je t’avoue que je l’ai lu par curiosité. Au final ça a été une bonne lecture, certes pas inoubliable, mais je reste un peu sur ma faim.

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