L’illusion~ Maxime Chattam

C’est l’histoire de…

📚 Bienvenue à Val Quarios, petite station de ski familiale. Afin de se préparer à la saison hivernale, la station emploie des saisonniers pour l’été. Hugo en fait partie. Très vite, des détails l’interpellent… puis une disparition soudaine. Que cache cette jolie petite station de ski perchée dans les montagnes ?

Mon avis

💭 L’illusion marque ma première rencontre avec Maxime Chattam, un auteur dont je redoutais de lire les écrits car je ne suis pas très courageuse. J’avais ouïe dire que celui-ci était bien moins horrifique que les précédents, je me suis donc lancée.

Énorme point fort de ce roman, le cadre. J’ai adoré être plongée au cœur de cette petite station, surtout en cette période. Certes, l’histoire se déroule en été mais je n’ai eu aucun mal à m’imprégner des décors. J’ai ressenti le vent frais sur mon visage, senti l’immensité des montagnes qui m’entouraient et humé la fraîche odeur des sapins. Mais à trop arpenter cette station on fini par en déceler des failles. Comme Hugo. Rapidement la jolie petite station familiale se transforme en cauchemar.

Il n’y a pas à dire, Maxime Chattam sait distiller la peur, donner la chair de poule. Une scène m’a particulièrement terrifiée à tel point que je redoutais de tourner la page. 😱

L’illusion m’a happée du début à la fin. J’avais hâte de connaître le fin mot de l’histoire. Cependant, je dois dire que la fin m’a quelque peu déroutée. Je l’ai trouvée un peu facile et à l’heure d’aujourd’hui, je ne sais toujours pas si je l’ai appréciée, mais je m’en souviendrai !

⚡ Pour résumer, c’est un très bon roman à l’ambiance pesante, parfois irrespirable qui ne manquera pas de vous faire frissonner.

💬 Avez-vous lu d’autres romans de l’auteur ?
💬 Celui-ci vous tente ?

Douce journée (plus paisible qu’à Val Quarios😉)

Orane 😘

Entre toutes les mères ~ Ashley Audrain

C’est l’histoire de…

📚 Blythe n’a pas eu une enfance facile. Jamais au grand jamais elle ne souhaite reproduire ce schéma familial dont elle a beaucoup souffert. Sans nul doute, elle aimera ses enfants incommensurablement. Cependant, l’expérience de la maternité se révèle toute autre pour Blythe. Dès les premières secondes elle le sent, quelque chose cloche avec sa fille. Quelque chose qui l’empêche de l’aimer comme elle le devrait…

Mon avis

💭 Dérangeant. Voici le premier mot qui me vient en tête quand je pense à cette histoire. Le début est très surprenant, il attise la curiosité dès les premières lignes. Le lecteur est dans le flou. Qui s’adresse à lui ? Pourquoi cette personne se trouve-t-elle là ? Un sentiment de voyeurisme m’a envahie : je n’avais rien à faire ici. Petit à petit, l’autrice remontre le fil de l’histoire. La situation s’éclaircit au fil des pages. Le brouillard se lève mais le ciel reste nébuleux et une brume légère mais tenace persiste.

On essaye de démêler le vrai du faux, de lire entre les lignes, mais veut-on vraiment savoir la vérité ? 😨 L’autrice dresse le portrait de femmes sur trois générations : Etta, Cécilia et Blythe. Toutes trois ont été mères. Chacune a eu une incidence sur l’autre. Dans les méandres du passé de Cécilia puis de Blythe, le lecteur entend la détresse des personnages.

Violet suit la lignée des femmes de la famille. Alors qu’elle n’est qu’une enfant elle apparaît froide et calculatrice. Sommes-nous biaisés par la vision de sa mère, Blythe ? Car la petite-fille se comporte tout à fait normalement avec son père qui n’a de cesse de rejeter la faute sur sa mère.

J’avais envie d’une histoire glaçante et j’ai été servie. Cependant, je m’attendais à une fin magistrale, de celles qui vous laissent sans voix. La fin est glaçante et fait froid dans le dos mais je l’avais pressentie, elle n’a donc pas eu l’effet tant attendu.

⚡ Une histoire déroutante abordant avec brio la maternité et la relation mère-fille. Ce roman explore la complexité de l’âme humaine et en fouille les recoins les plus sombres.

💬 Ce roman vous tente-il ?

Bonne soirée,

O. 💕

Toutes blessent, la dernière tue

Maman disait de moi que j’étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais…
Je connais l’enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler…

Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin…

Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu’au dernier.

Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ?

N’oublier jamais de Michel Bussi

Vous croisez au bord d’une falaise une jolie fille ? Ne lui tendez pas la main ! On pourrait croire que vous l’avez poussée. Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper et l’ambition de devenir le premier handicapé à réaliser l’une des courses d’endurance les plus ardues du monde, l’Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parti s’entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d’Europe, il a d’abord remarqué l’écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d’une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide. Ils sont seuls. Le temps est suspendu. Ultime recours, Jamal lui tend l’écharpe, mais la femme bascule. Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l’inconnue, un filet de sang qui s’échappe du crâne. A son cou, l’écharpe rouge.Ceci est la version de Jamal. La vraie ?

Une falaise, une jeune femme, une écharpe rouge et un homme qui la voit sauter dans le vide sans pouvoir rien faire, voilà de quoi relève N’oublier jamais. A travers cette intrigue passionnante, Michel Bussi nous mène encore une fois par le bout du nez.

Petits goûters entre amies de Louise Millar

Callie et Suzy, deux mères au foyer londoniennes, sont voisines et inséparables. Shopping, promenades, goûters : elles passent leurs journées ensemble et peuvent compter l’une sur l’autre à tout moment. Une amitié précieuse pour Callie, qui élève seule sa fille de six ans, atteinte d’une malformation cardiaque. Mais lorsqu’elle décide de reprendre le travail, la jeune femme s’aperçoit que Suzy vit ce changement comme une trahison. C’est pourquoi elle préfère demander à Debs, récemment arrivée dans le quartier, de s’occuper de son enfant après l’école.
Mais que sait-elle exactement de cette nouvelle venue au comportement étrange, contre laquelle Suzy la met en garde ?

Une agréable lecture, mais qui aurait pu être encore plus palpitante si l’auteure avait approfondi son intrigue et évité de nombreuses longueurs. 

Te laisser partir de Clare Mackintosh

Une mère accablée par la mort de son enfant.

Un capitaine de police déterminé à lui faire justice, jonglant entre tensions familiales et obligations professionnelles.

Une femme fuyant son passé, résolue à construire une nouvelle vie.

Un roman captivant et très bien construit, qui ne vous laissera même pas le temps de respirer ! 

Emmène-moi à Valparaiso de Marjorie Tixier

Ce serait une journée ordinaire si Laurence ne faisait pas une rencontre inattendue en pleine forêt…
Ce matin-là, comme tous les vendredis, Laurence s’évade une heure pour courir dans la nature et laisser ses pensées divaguer librement. Pendant ce temps, ses proches pensent à elle et à leur propre vie : sa voisine, son père qui l’attend à l’hôpital, son mari, sa fille.

Une excellente lecture, qui du haut de ses 89 pages cache plus de choses qu’on le pense.

Maman à tort de Michel Bussi

Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit. Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s’effacent. Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche. Le compte à rebours a commencé. Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent. Qui est Malone ?

Un thriller bien ficelé qui nous montre encore une fois que Michel Bussi est plein de ressources pour nous surprendre. Une lecture palpitante, une course contre la montre contre la mémoire de Malone, qui menace de s’effacer à chaque instant.